La Bible rapporte qu’à la fin de sa vie, Moïse donna au sacrificateur les livres qu’il avait écrits. Cet exemplaire officiel du Livre de la Loi fut ensuite déposé dans le Tabernacle, à côté de l’Arche de l’Alliance (Deutéronome 31 :9, 26). Il représentait l’original à partir duquel des copies furent rédigées par la prêtrise, à des fins d’enseignement. Voilà l’origine de ce que nous appelons le canon des Écritures.
Ces livres ne devaient pas être gardés hors de portée des gens. Au contraire, tous les sept ans, au cours de la Fête des Tabernacles, la Torah tout entière devait être lue au peuple d’Israël. Ceux qui allaient devenir rois étaient tenus de rédiger leurs exemplaires manuscrits personnels à partir des rouleaux qui reposaient dans le sanctuaire. Dès le début, Dieu avait l’intention que Sa parole fût parfaitement conservée, et qu’elle soit également accessible aux gens.
Quant aux affirmations des critiques prétendant que les cinq premiers livres de la Bible étaient écrits bien après Moïse, leurs idées reposaient tout simplement sur un raisonnement évolutionniste circulaire, et non pas sur des faits établis.
Pendant des années, par exemple, les critiques rejetaient l’histoire de Sodome et de Gomorrhe pour motif qu’il n’existait pas d’anciennes références de villes portant ces noms. Cependant, plusieurs années plus tard, la fausseté de leurs affirmations fut démontrée par les fouilles de l’antique Ébla, en Syrie.
Les tablettes d’Ébla datent du temps des patriarches et mentionnent beaucoup de cités et de noms de lieux, qui n’étaient précédemment connus que par la Genèse. Ce qu’il faut retenir, c’est que beaucoup de compte rendus de l’antiquité ont été perdus, mais ce qui a été retrouvé confirme inéluctablement le récit biblique.
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