Jésus a-t-il existé?
On dispose même de quelques documentations écrites par des historiens romains, peu suspects d’adhérer à la nouvelle religion : tous s’accordent pour dire que Jésus a vraiment existé. En les mettant ensemble, on peut même reconstruire un « puzzle » qui nous permet d’avoir sur Jésus une connaissance historique infiniment supérieure à n’importe quel autre personnage de cette époque...
Voyons les différents arguments qui plaident pour son historicité:
Le Christ a eu beaucoup de disciples, qui ont repris courage après sa résurrection, et qui ont témoigné, au prix de leur vie, de ce qu’ils ont vu et entendu. Globalement, les 27 livres du Nouveau Testament présentent des critères de fiabilité historique : on peut se sacrifier pour ce qu’on croit être la Vérité et le Bien, mais personne ne donne sa vie pour ce qu’il sait être un mensonge et un mal.
Il paraît difficile de mettre en doute la sincérité de ces personnes qui vont jusqu’à donner leur vie pour affirmer la véracité de ce qu’ils disent.
Cet argument est la preuve la plus saisissante que Jésus a bien existé : des milliers de chrétiens du premier siècle, y compris les douze apôtres, ont effectivement accepté de risquer ou de donner leur vie comme martyrs de Jésus Christ.
L’apôtre Paul notamment, dit : « Je vous rappelle, frères … que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures (voir : l’Ancien Testament) ; il a été enseveli et il est ressuscité le 3ème jour, selon les Ecritures et il est apparu à Céphas, puis aux douze. Ensuite il est apparu à plus de 500 frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants… » (I Corinthiens 15).
il existe des sources plus neutres – ou plutôt, moins associées au début du christianisme.
Voyons que disent les historiens non chrétiens sur Jésus?
En effet,l’historien Flavius Josephus a écrit une histoire du judaïsme vers l’an 93 qui inclut deux références à Jésus.
Vers l’an 115, deux politiciens romains, Pline et Tacite, apportent des confirmations intéressantes. Ils indiquent qu’un Jésus a effectivement été exécuté par Ponce Pilate, le préfet romain de Judée, etque ce Jésus était adoré comme un dieu.
C’est très révélateur, de la part de ces politiciens qui n’étaient pas des admirateurs des chrétiens, qu’ils trouvaient superstitieux et obstinés.
La bible et les évangiles sont-ils des sources sûres?
De la Bible, nous conservons en revanche presque 6.000 manuscrits dans les langues originales (Hébreu et le Grec) et environ 40.000 manuscrits en versions très anciennes (copte, latin, arménien, araméen et autres langues).
Et du Nouveau Testament, nous connaissons 4.680 textes anciens, dont une soixantaine de papyrus.
L’histoire racontée dans la Bible, et surtout celle qui concerne Jésus, est sûrement l’une des plus documentées de toute l’Antiquité. En étudiant la concordance des quatre Evangiles, on peut arriver à suivre, parfois au mois et au jour près, les événements de la vie de Jésus.
Et ce qui est extraordinaire, c’est de voir que les quatre textes ont été écrits par quatre personnalités complètement différentes :
-un ancien collecteur d’impôts converti par Jésus lui-même (Matthieu),
- le secrétaire de Pierre (Marc),
-un médecin soucieux de rassembler toutes les informations sur les paroles, faits et gestes de Jésus (Luc)
-et un disciple mystique, « celui que Jésus aimait », qui ajoute au récit une première interprétation théologique (Jean).
Généralement, plus on rassemble de témoignages, plus notre propre opinion devient objective. C’est cela qui arrive avec les Évangiles. Les quatre Évangiles nous donnent ainsi quatre regards sur Jésus.
des traces archéologiques de la présence de Jésus: le Linceul de Turin et quelques reliques !« La thèse de la « fausse relique » n'est maintenant plus sérieuse chez les scientifiques / Le linceul n'est pas reproductible même au 21e siècle
Jésus, d'après le Nouveau Testament, est mort pour les péchés de ceux qui croient en lui, il a pris leurs péchés sur lui.
le prophète Esaïe 52:13-53:12 nous donne un résumé de la vie de jésus:
Mon serviteur, dit le Seigneur notre dieu, va obtenir un plein succès et recevoir les plus grands honneurs. La plupart, en le voyant, ont été horrifiés, tant son visage était défiguré, tant son aspect n’avait plus rien d’humain. Et maintenant, la foule des nations est stupéfaite à son sujet, des rois ne savent plus que dire, car ce qu’ils voient n’a rien de commun avec ce qu’on a pu leur raconter, ce qu’ils apprennent est inouï. Qui de nous a cru la nouvelle que nous avons apprise ? Qui de nous a reconnu que le Seigneur était intervenu ? Car, devant le Seigneur, le serviteur avait grandi comme une simple pousse, comme une pauvre plante qui sort d’un sol desséché. Il n’avait pas l’allure ni le genre de beauté qui attirent les regards. Il était trop effacé pour se faire remarquer. Il était celui qu’on dédaigne, celui qu’on ignore, la victime, le souffre–douleur. Nous l’avons dédaigné, nous l’avons compté pour rien, comme quelqu’un qu’on n’ose pas regarder. Or il supportait les maladies qui auraient dû nous atteindre, il subissait la souffrance que nous méritions. Mais nous pensions que c’était Dieu qui le punissait ainsi, qui le frappait et l’humiliait. Pourtant il n’était blessé que du fait de nos crimes, il n’était accablé que par l’effet de nos propres torts. Il a subi notre punition, et nous sommes acquittés ; il a reçu les coups, et nous sommes épargnés. Nous errions tous ça et là comme un troupeau éparpillé, c’était chacun pour soi. Mais le Seigneur lui a fait subir les conséquences de nos fautes à tous. Il s’est laissé maltraiter sans protester, sans rien dire, comme un agneau qu’on mène à l’abattoir, comme une brebis devant ceux qui la tondent. On l’a arrêté, jugé, supprimé, mais qui se souciait de son sort ? Or, il était éliminé du monde des vivants, il était frappé à mort du fait des crimes de mon peuple. On l’a enterré avec les criminels, dans la mort, on l’a mis avec les riches, bien qu’il n’ait pas commis de violence ni pratiqué la fraude. Mais le Seigneur approuve son serviteur accablé, et il a rétabli celui qui avait offert sa vie à la place des autres. Son serviteur aura des descendants et il vivra longtemps encore. C’est lui qui fera aboutir le projet du Seigneur. Après avoir subi tant de peines, dit le Seigneur, mon serviteur verra la lumière de la vie, il en fera l’expérience parfaite. Les masses humaines reconnaîtront mon serviteur comme le vrai Juste, lui qui s’est chargé de leurs fautes. C’est pourquoi je le place au rang des plus grands, c’est avec les plus puissants qu’il partagera le butin. Car il s’est dépouillé lui–même jusqu’à en mourir, il s’est laissé placer au nombre des malfaiteurs, il a pris sur lui les fautes des masses humaines, et il est intervenu en faveur des coupables.
Comment savons-nous qu’Isaïe 53 a été écrit avant l’époque de Jésus?
L’une des plus importantes découvertes archéologiques de tous les temps est celle des Rouleaux de la Mer Morte, qui comprend un parchemin presque intacte du livre d’Isaïe. Le consensus scientifique dérivé de l’analyse du document ainsi que les études paléographiques, font remonter le parchemin 150 à 100 années avant l’ère commune. Ceci est une preuve irréfutable qu’Isaïe 53 a bel et bien été écrit avant l’époque de Jésus.
On peut encore y lire« Les enfants du monde sont membres les uns des autres. Quand le Saint, l’Unique, désire apporter la guérison au monde, il punit un seul homme juste parmi eux, et à cause de son amour, il guérit la totalité de ceux qui restent.
D’où apprenons-nous ceci ? De ce qui est dit en Isaïe 53.5: « Il a été blessé pour nos transgressions, meurtri pour nos iniquités. » (Zohar, Nombres, Pinhas 21,8a)
Un mystérieux serviteur : le serviteur souffrant (Is. 52, 13-15 ; 53, 1... 11)
13 Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s'élèvera, il sera exalté !
14 La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu'il ne ressemblait plus à un homme ; il n'avait plus l'aspect d'un fils d'Adam.
15 Et voici qu'il consacrera une multitude de nations ; devant lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce qu'on ne leur avait jamais dit,ils découvriront ce dont ils n'avaient jamais entendu parler.
(...) 01 Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? A qui la puissance du Seigneur a-t-elle été ainsi révélée ? (...)
03 Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne ; et nous l'avons méprisé, compté pour rien.
04 Pourtant, c'étaient nos souffrances qu'il portait,nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu'il était châtié, frappé par Dieu, humilié.
05 Or, c'est à cause de nos fautes qu'il a été transpercé, c'est par nos péchés qu'il a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur lui,et c'est par ses blessures que nous sommes guéris.
06 Nous étions tous errants comme des brebis,chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.
07 Maltraité, il s'humilie, il n'ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l'abattoir,comme une brebis muette devant les tondeurs, il n'ouvre pas la bouche.
08 Arrêté, puis jugé, il a été supprimé (…) Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à cause des péchés de son peuple.
09 On l'a enterré avec les mécréants, son tombeau est avec ceux des enrichis ; et pourtant il n'a jamais commis l'injustice, ni proféré le mensonge.
10 Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. Mais, s'il fait de sa vie un sacrifice d'expiation, il verra sa descendance, il prolongera ses jours : par lui s'accomplira la volonté du Seigneur.
11 A cause de ses souffrances, il verra la lumière, il sera comblé. Parce qu'il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés. Le Messie qu'Isaïe annonce, est un serviteur souffrant. Il sera, au contraire des rois de ce monde, un homme méprisé et injustement condamné. Il subira le châtiment qu'il n'avait pas mérité. Sa victoire sera donc une victoire morale et non pas politique : il acceptera de souffrir et même de mourir pour les autres. Les conséquences de son sacrifice seront : - la prolongation de ses jours (alors qu'il a été mis à mort) - une descendance - la justification des multitudes (il sauvera de nombreux hommes) Le messianisme chrétien Les chrétiens ont reconnu en Jésus de Nazareth le Messie promis par Dieu. Non pas un roi à la manière des rois de ce monde. Mais un roi dont la royauté ne vient pas de ce monde. La passion de Jésus ressemble fort à ce qu'Isaïe annonçait. Quels sont, dans le texte d'Isaïe, les passages qui sont applicables à Jésus ? Mais, pour les chrétiens, Jésus n'est pas seulement un homme choisi par Dieu pour libérer les hommes en leur révélant l'amour de Dieu. Pour eux, Jésus est le Fils de Dieu, donc lui-même Dieu. suite
Jésus se présente comme l'égal de Dieu Jésus a fait de son identité le point central de son enseignement. La question primordiale qu'il posait à ceux qui le suivaient était « Qui dites-vous que je suis ? » (Évangile de Matthieu ch.16 verset 15). Devant la foule, il proclamait : « Le Père et moi, nous sommes un. » (Évangile de Jean ch.10 verset 30). C'est pourquoi les autorités juives ont voulu s'en prendre à lui, car selon leur loi, se dire égal à Dieu est le plus haut crime : « À cause de cette parole, les autorités juives cherchaient encore plus à faire mourir Jésus ; car... il disait encore que Dieu était son propre Père et se faisait ainsi l'égal de Dieu. » (Évangile de Jean ch. 5 verset 18 ; voir aussi ch.10 verset 33). Jésus, juif très fidèle à la Torah (l'Ancien Testament), n'était bien sûr pas ignorant de ces choses. Mais cela ne l'a pas empêché de continuer à se comporter selon ce qu'il disait être ! Il demandait à ses contemporains de se positionner par rapport à lui : croire à ce qu'il disait être ou le rejeter. Jésus s'appliquait les fonctions et les attributs seulement propres à Dieu. Un jour, un homme paralysé a été amené à ses pieds pour qu'il le guérisse. Jésus lui a alors tenu ces propos : « Mon fils, tes péchés te sont pardonnés. ». Cette parole a scandalisé les chefs religieux : seul Dieu peut pardonner les péchés. Ils ont là encore pensé qu'il blasphémait (Évangile de Marc ch. 2). Dans une discussion, Jésus déclarait son éternité : « les Juifs lui dirent : tu n'as pas encore cinquante ans et tu as vu Abraham !? Jésus leur dit : en vérité en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis » (Évangile de Jean ch. 8 v.57-58). Et en affirmant cela, Jésus reprenait à son compte la façon dont Dieu lui-même s'est présenté aux Hébreux : « je m'appelle "je suis" » ! Son lien avec Dieu était tel qu'il assimilait l'attitude d'une personne envers lui à une attitude envers Dieu. Ainsi, le voir signifie voir Dieu (Évangile de Jean ch.12 v. 45) ; le connaître signifie connaître Dieu (Évangile de Jean ch.8 verset 19 ; ch.14 verset 7) ; croire en lui signifie croire en Dieu (Évangile de Jean ch.12 v. 44) ; le recevoir signifie recevoir Dieu (Évangile de Marc ch.9 v.37) et le haïr signifie haïr Dieu (Évangile de Jean ch.15 v. 23). Les faits viennent-ils appuyer les propos de Jésus ? Jésus apparaît comme un être humain particulièrement unique car il nous est présenté comme étant sans faute. Lui-même n'avait pas peur de l'affirmer en posant ouvertement la question à ceux qui l'entouraient : « Qui d'entre vous peut prouver que j'ai péché ? » (Évangile de Jean ch.8 verset 46). Il n'a eu que le silence comme réponse, alors que face à lui se trouvaient des personnes qui cherchaient à le condamner. Jean, Paul et Pierre, tous trois convaincus de l'universalité du péché, ont rendu témoignage à tous leurs contemporains et aux autorités juives de ce caractère exceptionnel, sans péché, du Christ : « Il n'a pas commis de péché, aucun mensonge n'est jamais sorti de sa bouche. » (Première Épître de Pierre ch.2 verset 22). Le gouverneur romain Pilate, qui était loin d'être ami avec Jésus, demanda aux accusateurs de Jésus : "Quel mal a-t-il donc commis ?" car il reconnaissait son innocence. Enfin, un des criminels crucifié en même temps que lui s'est exclamé : « Pour nous c'est justice car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes ; mais celui-là n'a rien fait de mal ». Aucun homme ne peut prétendre à une telle pureté d'âme : motivations gratuites, absence de mensonges, pensées toujours honnêtes et bonnes, actes en conformité avec un cœur droit et bon. Nous sommes tous enclins au mal, dès notre naissance. Jésus-Christ est le seul homme au monde de toute l'Histoire de l'humanité sur lequel il nous est rapporté de semblables assertions. Son caractère moral semble correspondre à ses dires. Cela pose question. Deuxièmement, Christ a montré un pouvoir extraordinaire sur les forces de la nature. Il a calmé une violente tempête dans la Mer de Galilée. Ceux qui étaient avec lui dans le bateau, effrayés, se sont exclamés : « Qui est cet homme, pour que même le vent et les flots lui obéissent ? » (Évangile de Marc ch.4 verset 41). Plus tard, sur cette même mer, il a marché sur l'eau jusqu'au milieu du lac, montrant ostensiblement qu'il dominait les lois de la pesanteur (Évangile de Marc ch.6 versets 45-52). Il a nourri à deux reprises 5000 et 4000 personnes à partir de quelques pains et poissons. En d'autres termes, devant une foule très importante il a montré un pouvoir de création ex-nihilo (Évangile de Marc ch.6 et 8) ! Il nous est également rapporté qu'il guérissait toutes les maladies, sans exception : il a guéri des lépreux, des épileptiques, des infirmes, des muets, des aveugles, etc. Certaines des guérisons qu'il a opérées concernaient des maladies congénitales, qui ne pouvaient donc pas être guéries (encore à l'heure actuelle). Un exemple se trouve dans l'évangile de Jean chapitre 9. Un homme né aveugle, à qui Jésus redonne la vue, ne peut donner d'explications à ceux qui le questionnent, mais dit simplement : « Je sais une chose : j'étais aveugle et maintenant je vois... On n'a jamais entendu dire que quelqu'un ait guéri les yeux d'une personne née aveugle ». Son expérience était pour lui une preuve évidente de la provenance divine de Jésus. Enfin, pour démontrer et mettre en pratique son affirmation selon laquelle il est la Vie, il a ressuscité le fils unique d'une veuve, la fille d'un homme désespéré et son ami Lazare. Il est donc clair que la puissance qu'a démontrée Jésus ne peut venir que d'une source extra-humaine. Jésus-Christ savait pertinemment qu'il serait difficile de le croire sur la base de ses simples paroles. C'est pourquoi il enjoignait les gens de considérer les miracles qu'il faisait : « Quand même vous ne me croiriez pas, croyez au moins à ces œuvres afin que vous sachiez une fois pour toutes que le Père vit en moi et que je vis dans le Père. » (Évangile de Jean ch.10 v.38). Il est intéressant de voir que ses ennemis n'ont pas du tout cherché à nier ces miracles mais ont plutôt voulu le tuer : « Si nous le laissons agir ainsi, tous croiront en lui. » (Évangile de Jean ch.11 v.48). Les actes de Jésus ne sont-ils pas une légende ? page précédente"Jésus a-t-il existé?" -------ou------- page suivante"Interprétation des paraboles---ou---RetourAccueil